Résumé
« Adjoa, tiens-toi droite. » Je l’ai entendue combien de fois dans ma vie, cette chanson ? Ici à Djougou, pour faire grandir une fillette, on lui pose des trucs sur la tête et elle doit les pousser le plus haut possible vers le ciel, sans les faire tomber. Plus elle grandit, plus c’est lourd.
Communiqué de presse de la maison d’édition
Dans la lignée de Brindille, Tiens-toi droite, nouvel album de Rémi Courgeon, raconte le magnifique portrait d’une jeune Africaine qui prend sa vie en main.
« Adjoa, tiens-toi droite. » Je l’ai entendue combien de fois dans ma vie, cette chanson ? Ici à Djougou, pour faire grandir une fillette, on lui pose des trucs sur la tête et elle doit les pousser le plus haut possible vers le ciel, sans les faire tomber. Plus elle grandit, plus c’est lourd.
Les colis sont si lourds que l’on se pèse pour voir qui porte le plus gros fardeau, les colis prennent tant de place que les enfants sont portés dans le dos. Sur leur tête, les femmes portent des calebasses, des cages à lapin, des fagots et du manioc, mais elles portent aussi des secrets durs à garder, des petites jalousies, des déceptions et des amours cachés… Adjoa fait partie de ces femmes, mais sa vie bascule le jour où elle doit porter des planches de bois chez le menuisier Sossou. Le fardeau est tellement lourd qu’elle le pose et y découvre un révolver avec 3 balles dans le barillet…